Le dioxyde de titane, un pigment blanc
Le dioxyde de titane peut être obtenu soit par un procédé au sulfate, soit par un procédé au chlorure.
Le procédé au sulfate est le plus ancien et est graduellement supplanté, entre autres pour des raisons environnementales (problèmes avec les résidus), par le procédé au chlorure. A la fin des années 90, plus de 50% de la production mondiale (± 3,5 millions de tonnes) sont obtenus à partir du procédé au chlorure.
Le minerai est transformé avec l’acide chlorhydrique en tétrachlorure de titane. Cela se passe dans un réacteur, à une température de 900 à 1000 °C, et en présence de cokes de pétrole. Il est ensuite épuré, oxydé et génère du dioxyde de titane pur. Le chlore gazeux qui s’en libère est réemployé au sein du réacteur.
Pour procurer au dioxyde de titane ses propriétés pigmentaires souhaitées, on pose une couche d’oxyde d’aluminium et de silicium sur les granules de dioxyde de titane bruts. Après mouture, le pigment est prêt à l’emploi.
Propriétés et applications du dioxyde de titane
Le blanc de titane a la préférence, grâce à son taux important de couverture, sa grande inertie chimique, sa limpidité, sa durabilité et sa réfraction particulièrement élevée: il reflète ainsi 96% de la lumière entrante.
Le dioxyde de titane est appliqué dans de nombreux domaines: peintures, laques, encres d’imprimerie, matières plastiques, caoutchoucs, fibres synthétiques, papier, émaux, céramique, matériaux de construction, ciment, savon, cosmétiques, cuir, produits pharmaceutiques, denrées alimentaires.
Source www.belgochlor.be