
Nous attendions depuis deux ans de connaître la comptabilité de la SAS Baumaux : c’est la moindre des choses, pour pouvoir chiffrer le préjudice subit, puisqu’il y a soi-disant concurrence déloyale : et bien niet. La SAS Baumaux ne fournit pas ses comptes….
Les envolées lyriques du représentant de la SAS Baumaux ayant cessé, maître GUERBERT et Maître REMY (Cabinet Filor fiscal à Villers les Nancy), nos défenseurs, ont assuré leur plaidoirie, maître Guerbert ayant choisi de laisser plaider maître Rémy, c’est lui qui a exposé nos arguments. Et là : scotché. Le calme, la sérénité, un dossier connu et maîtrisé sur le bout des doigts, des exemples justes, pertinents. Une seule petite erreur, maître Rémy annonce une association forte de 3.000 membres, alors que nous sommes le double, pas grave ! Maître Rémy, en professionnel consciencieux, a réussi à se procurer les comptes de la SAS Baumaux : 8.000.000 euros (huit millions d’euros) de chiffre d’affaires, joli, mais on peut faire un gros chiffre d’affaires et pas de bénéfice, me dites-vous ! ce qui justifierait un procès contre l’affameuse association Kokopelli, capteuse de bénéfices, au détriment des vrais français qui se lèvent tôt. Mais les chiffres sont là et patatrac : 850.000 euros de BENEFICES. Vous avez bien lu, un bénéfice à deux chiffres, comme dirait un chroniqueur économique libéral averti. Le tribunal comparera sans doute le chiffre d’affaires de Kokopelli avec le bénéfice de la SAS Baumaux.
La plaidoirie a également permis de démontrer par l’exemple que Baumaux fait exactement ce qu’elle reproche à Kokopelli, en proposant dans son catalogue des semences non inscrites au catalogue national, comme d’ailleurs d’autres maisons de semences… Comment dans ces conditions prétendre encore que Kokopelli ferait de l’ombre à Baumaux ? ou à d’autres… ?
Le conseil de la SAS Baumaux a demandé 50.000 euros de dommages au titre du préjudice et une astreinte de 100 euros par jour, jusqu’à ce que nous retirions les variétés non inscrites de notre collection (je précise variétés, puisque durant sa « plaidoirie », l’avocat de la SAS Baumaux a fait une savoureuse tambouille entre espèce et variété, incompétence ou intoxication ?), sans d’ailleurs mettre en corrélation le préjudice prétendument subi et le fait que ses bénéfices ont augmenté de 71 % depuis 7 ans…
Maître Rémy, quant à lui a demandé 50.000 euros de dommages pour diffamation. Il est vrai que les accusations, tant par voie de presse, que par le biais du catalogue, que par les courriers qui vous ont été adressés ou par ce qui nous est rapporté par les journalistes de vive voix, ne sont pas très sympathiques, ni honnêtes.
En un mot, s’il fallait résumer l’audience de ce procès : si vous avez besoin de semences hybrides ou de l’argent à faire fructifier, au vu de ses bénéfices, adressez-vous à la SAS Baumaux. Si vous avez besoin de semences reproductibles et la volonté de conserver la diversité biologique et vu les méthodes de sélection expliquées devant le tribunal par la SAS Baumaux : vous pouvez continuer à vous fournir chez Kokopelli.
www.kokopelli.asso.fr