

..effets chroniques des désordres cérébraux et de la locomotion, de la polyneuropathie, une diminution de l'immunité après intoxication aiguë ;
cancérigène possible pour l'homme selon l'Agence de Protection de l'Environnement américaine (EPA) ; effets immunotoxiques chez l'animal de laboratoire ;
effets sur le système reproducteur et sur le développement mis en évidence chez l'animal de laboratoire ;
effets de perturbation du système hormonal mis en évidence chez l'animal de laboratoire et au niveau de la faune sauvage. Interactions : La cyperméthrine voit sa dégradation dans l'organisme contrecarrée par la présence de pesticides de la famille des organophosphorés et du pipéronyl butoxide.
Sensibilités particulières : Les enfants seraient plus sensibles à la cyperméthrine que les adultes, à même dose par kilo de poids corporel
Persistance : Persiste environ 3 mois dans l'air et sur les surfaces après traitement professionnel des locaux; sur textiles : voir cyfluthrine.
Ecotoxicité : Très toxique pour les poissons dans lesquels la cyperméthrine se bio-concentre ainsi que pour les arthropodes aquatiques ;
Toxique pour les abeilles et autres insectes utiles ainsi que pour les araignées.
Pour ce type de traitement, dit classe IV, la réglementation a interdit, depuis juin 2004, l’usage du chrome et de l’arsenic qui faisaient partie de la composition du CCA (chrome, cuivre, arsenic). Les nouveaux produits de traitement autorisés à partir de cette date sont donc disponibles sur ce marché, jusqu'à la prochaine réglementation. Pour rester dans une démarche écologique il suffirait d'utiliser des bois locaux et naturellement adaptés afin de limiter l'utilisation de la chimie et le transport sur de longues distances.
Pour méditer sur le sujet, consultez le site de Georges Mear et sa maison empoisonnée.