Un feu de camp, des pierres de gypse vite chauffées à plus de 150° et la pluie qui tombe, il n'en faut pas plus pour fabriquer involontairement du plâtre, l'éteindre et retrouver le lendemain à la place des pierres une masse compacte. Pour cuire du calcaire il faut évidemment plus de chaleur, mais s'il se présente sous forme de coquillages, ils ne seront pas bien long à se transformer en chaux. Cette découverte accidentelle du plâtre puis de la chaux à été domestiquée au cours de millénaires on l'on ne disposait que de bois, de pierres, de terre, de sable pour construire. Aujourd'hui, quelles situations se prêtent à l'emploi d'une chaux, et quelle chaux ? Pourquoi la chaux soulève t-elle encore tant de passions ? Luc Néples répond à ces questions et à d'autres sur son site et dans les fiches techniques qu'il propose.
- Les chaux naturelles
Présentation. Pour bien débuter avec les termes.
- Réaliser des Joints
La réalisation de joints ne pose pas de problème particulier alors comment expliquer que les joints soient si souvent mal réalisés, techniquement inadaptés ou inesthétiques ? La première question que l'on devra se poser sera dans tous les cas : "faut-il laisser les pierres apparentes ou les enduire ? " Nous passerons en revue les murs les plus fréquents et les observations qui peuvent vous permettre de différencier les constructions qui se prêtent à un jointoiement des murs qui doivent recevoir un enduit. Nous détaillerons la composition du mortier et son application avant de nuancer son aspect de surface. Si un rejointoiement se justifie, on observera les anciens joints pour approcher leur composition et leur aspect. On peut dès lors approvisionner les matériaux, préparer le mortier et l'appliquer.
- Réaliser un enduit à la chaux sur mur ancien
Sur les murs anciens composés de matériaux poreux et présentant des joints larges, l'accrochage par gobetis est secondaire. On cherchera surtout à favoriser la cohésion entre les joints et le corps d'enduit. Le but est simple. La masse de l'enduit doit s'accrocher par moulage des matériaux et pénétrer au mieux dans les joints. Cet accrochage s'avère le plus efficace et le plus durable dans le temps...
- Choisir un enduit
On attend d'un enduit qu'il décore et protège durablement les murs, mais quel enduit ? Est-il adapté au support et quelle finition choisir ? Quelles différences entre un enduit prêt à l'emploi et un enduit réalisé par le maçon sur chantier ? Dans quelles situations faut-il préférer la chaux ou le ciment ? Dans cette fiche conseil nous avons essayé de répondre à ces quelques questions quand les travaux concernent le bâti ancien. Source Luc Néples
- Formuler des enduits fins
Comme leur nom l'indique, les enduits fins s'appliquent par couches d'environ 1 mm. Ils se composent de granulats fins tels le sable à sabler et se posent à la platoire inox. Ils s'appliquent sur un enduit taloché, en une ou deux couches teintées en masse par des pigments ou par le sable fin choisi.
- Les laits de chaux - Badigeons - Eaux fortes - Patines
Tout commence avec de la chaux et de l'eau. C'est le blanc des badigeons de chaux du sud de l'Espagne. La chaux vive, éteinte par le droguiste ou l'épicier, est vendue en pâte aux habitants qui viennent la chercher avec un seau. Cette chaux épaisse, appliquée à la brosse sur les couches des années précédentes, s'apparente au chaulage utilisé chez nous pour assainir les bâtiments agricoles. En ajoutant plus d'eau, et un colorant on réalise un badigeon coloré. Appliqué "à fresco" sur l'enduit frais il teindra autant que l'enduit. En France ces badigeons se sont multipliés à partir de 1850. Ils ont disparu quand le gris du ciment à remplacé les chaux naturelles blanches.
Luc Néples - www.patrimoine-facades.com