Projet pilote de production d'énergie de remplacement
Dans le cadre du projet pilote de bio-raffinage, le ministère des Richesses naturelles entend investir une somme de 771 000 $ dans la construction d’une usine mobile qui transformera des résidus forestiers en bio-huile. Un projet connexe permet de déterminer la quantité de résidus forestiers disponibles en Ontario.
Grâce à ces projets, le ministère des Richesses naturelles fait progresser la bio-économie en Ontario.
PROJET PILOTE DE BIO-RAFFINAGE
L’usine de bio-raffinage prototype qui sera construite par Adavanced BioRefinery Inc. est mobile et autonome et peut traiter au quotidien 50 tonnes de biomasse forestière.
L’usine sera soumise à des essais et sera prête à être exploitée en 2006. Le projet pilote s’étalera sur une période trois ans.
Nous élaborerons un plan pour tenir compte de l’approvisionnement et de la production de bio-huile ainsi que de la distribution et des marchés. Les principaux secteurs de marché sont l’énergie, les produits chimiques spéciaux et la fabrication de matériaux.
Voici les avantages possibles qu’apportera ce projet :
- un approvisionnement en bio-huile pour produire chaleur et électricité aux collectivités du Nord de l’Ontario, soit dans les régions n’étant pas branchées sur le réseau électrique et qui dépendent encore du carburant diesel ainsi que dans d’autres régions branchées sur le réseau mais qui pourraient passer à un système énergétique de quartier;
- des débouchés pour les petites et moyennes entreprises ainsi que des emplois pour les collectivités du Nord de l’Ontario;
- la biomasse forestière servirait à fabriquer des bio-produits à valeur ajoutée tels que matières plastiques et colles fabriquées actuellement à partir de combustibles fossiles.
La biomasse inutilisée offre de grandes possibilités pour l’avenir sur le plan de la production d’énergie.
PROJET DE BIOMASSE
Un projet est en cours pour déterminer la quantité de biomasse forestière inutilisée dont dispose l’Ontario et repérer où elle se trouve. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de recherche et de développement entre le ministère des Richesses naturelles, l’Institut canadien de recherches en génie forestier, Tembec, Grant Forest Products, Temple-Inland, BIOCAP et le Upper Lakes Environmental Research Network (ULERN).
Ce partenariat a élaboré un modèle fournissant un inventaire géographique des emplacements et du type d’espèces de la biomasse forestière inutilisée. Un second modèle exploitera ces renseignements pour structurer une analyse financière et une planification de scénarios destinées à faciliter la prise de décisions opérationnelles. L’utilisation de la biomasse forestière pourrait aider à monter de petites et moyennes entreprises, à stimuler la création d’emploi et l’autonomie énergétique.
Un approvisionnement durable de déchets forestiers inutilisés ou biomasse est disponible dans les forêts ontariennes, tels que cimes et branches d’arbres, résidus découlant des opérations de coupe; arbres détruits par des feux, insectes ou maladies; et billes invendables.
À la différence de la fibre forestière entrant dans la composition des billes de sciage, de la pâte à papier et divers produits ligneux à valeur ajoutée, il n’y a pas d’exigences de qualité à respecter en ce qui a trait à la biomasse forestière destinée à la production d’énergie, la fabrication de produits chimiques ou autres matériaux. Toute sorte de biomasse peut être utilisée.
La hausse récente du prix du pétrole fait de la biomasse une matière première plus concurrentielle pour un éventail d’utilisations industrielles. Depuis un certain nombre d’années, l’agriculture capitalise bien plus sur ce marché que l’industrie forestière.
La biomasse profite déjà à l’Ontario. Deux millions de mètres cubes de résidus d’usine sont consommés comme source d’énergie par des scieries et des usines de papier, ou vendus comme matière première à l’industrie secondaire des produits du bois pour la fabrication de panneaux de particules et de panneaux OSB.
Source www.mnr.gov.on.ca