« Nous ne faisons pas le choix du « tout nucléaire » mais, au contraire, celui d’un véritable bouquet énergétique comportant le développement des énergies renouvelables : l’hydroélectricité, l’éolien, les biocarburants, le solaire », vient de commenter Dominique de Villepin. Ce dont se réjouit, bien entendu, André Antolini, le président du Syndicat des Energies Renouvelables (SER). « Le développement de toutes les filières des énergies renouvelables est indispensable pour accroître encore l’indépendance énergétique de notre pays », considère le SER pour qui, pour le chauffage, l’énergie solaire thermique, le bois et la géothermie, offrent désormais une véritable alternative. Par ailleurs, pour l’électricité, l’éolien, l’hydraulique et la biomasse sont particulièrement compétitifs par rapport aux centrales thermiques classiques. Le solaire photovoltaïque est lui aussi appelé à jouer un rôle important et gagne chaque année en compétitivité. De nombreux Etats, tels que le Japon, la Chine, la Californie ou l’Allemagne disposent déjà d’un marché domestique.
Le Syndicat se réjouit que cette politique soit réaffirmée avec force et, pour appliquer la loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique du 13 juillet 2005, le SER s’apprête à proposer la mise en œuvre de nouveaux moyens. Il participera activement aux réunions du groupe d’experts sur l’énergie constitué par le Premier ministre. André Antolini présentera, dès la première réunion qui aura lieu le 26 août prochain, des propositions pour répondre aux orientations définies par Dominique de Villepin.